Structure
On a dit plus haut comment la contrainte budgétaire publique a contribué à freiner les projets de rénovation énergétique, et comment elle devrait encore s’accentuer dans les 4 ans à venir avec les réductions des dotations de l’Etat de -12,5 Mds €/an.
Il faudra des crédits privés à très long terme pour financer ces projets publics de travaux amortissables sur de très longues durées.
D’où l’intérêt d’une « garantie d’Etat » pour rassurer ces investisseurs de très long terme.
C’est le cœur du projet : la SFTE est une institution financière à créer accordant cette « garantie d’Etat » pour ces financements très longs.
- On verra d’abord que l’outil du CPE (contrat de performance énergétique) permet de construire des projets complexes sur la durée (III.B.).
- La proposition centrale d’A.F.T.E.R. consiste à utiliser la signature de l’Etat pour garantir les financements privés de tels projets publics via la SFTE (III.C.), sans impact direct sur la dette grâce à des véhicules autorisant à juste titre un traitement comptable adapté du fait de la réalité des risques supportés (III.D).
- Le CPE peut être intégré dans ces financements d’infrastructures publiques CPPE, avec une société-projet privée ou une entreprise publique locale (III.D.), ces financements d’infrastructure étant intrinsèquement peu risqués (III.F.).
- Ces financements très longs de CPPE par les banques devront et pourront être titrisés et ainsi refinancés auprès d’investisseurs internationaux grâce à la garantie SFTE (III.E.).
- Ces financements d’infrastructure étant intrinsèquement et aussi par conception peu risqués, la garantie SFTE devrait peu peser sur le bilan et le hors-bilan de l’Etat. (III.F.).